Big Five pour cadres des styles d'apprentissage ?

Big Five (psychologie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Big five (homonymie).
Psychologie
Psi.svg
Approches et courants

Psychodynamique Humanisme Béhaviorisme Cognitivisme Neuropsychologie Psychanalyse

Méthodes

Psychologie expérimentale Psychologie clinique Psychométrie Psychologie différentielle

Branches d'études

Psychologie sociale Psychologie cognitive Psychopathologie Psychologie du développement

Concepts majeurs

intelligence attitudes cognition Identité comportement souffrance motivation émotion relation humaine Apprentissage maladie mentale

Auteurs

Sigmund Freud Carl Gustav Jung Abraham Maslow Carl Rogers Jean Piaget Françoise Dolto Daniel Widlöcher Jacques Lacan Serge Lebovici Ivan Pavlov Burrhus F. Skinner Kurt Lewin Stanley Milgram Daniel Kahneman Herbert Simon

Champs d'application

psychologie scolaire psychologie du conseil Pédagogie psychologie du travail psychothérapie

Voir aussi

Portail Catégorie

Cette boîte : voir • disc. • mod.

En psychologie, les « Big Five » sont cinq traits centraux de la personnalité empiriquement mis en évidence par la recherche. Ils constituent non une théorie mais un repère pour la description et l'étude théorique de la personnalité.

On parle parfois de « modèle OCEAN », suivant les différentes dimensions du modèle :

  • ouverture à l'expérience (O) - appréciation de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes, curiosité et imagination ;
  • caractère consciencieux (C) - autodiscipline, respect des obligations, organisation plutôt que spontanéité ; orienté vers des buts ;
  • extraversion (E) - énergie, émotions positives, tendance à chercher la stimulation et la compagnie des autres, fonceur ;
  • caractère agréable ou agréabilité (A) - une tendance à être compatissant et coopératif plutôt que soupçonneux et antagonique envers les autres ;
  • névrosisme ou neuroticisme (N) - contraire de stabilité émotionnelle : tendance à éprouver facilement des émotions désagréables comme la colère, l'inquiétude ou la dépression, vulnérabilité.

Sommaire

L'intérêt des Big Five

Signification

Ces cinq termes résument tous les mots du dictionnaire qui peuvent être appliqués pour décrire une personne : tous ne se regroupent pas par synonymie, comme « soigneux », « appliqué », « méticuleux » avec « consciencieux », mais tous sont corrélés à un ou plusieurs de ces termes, comme « optimiste » à « extraverti » ou « coopératif » à « agréable » et à « consciencieux ».

Cette corrélation est une observation empirique, pas une définition a priori. Ainsi, dans l'ensemble des descriptions que des participants à une expérience donnent d'eux-mêmes ou d'autrui, tel qualificatif apparaît, est atténué (« un peu ») ou accentué (« très ») de manière similaire à un autre ; l'analyse statistique mesure ces liens et dégage cinq groupes de qualificatifs corrélés entre eux. Des ensembles équivalents sont obtenus à partir de descriptions proposant des comportements à coter (entre « pas du tout » et « tout à fait »), comme « Je remplis facilement mes heures de loisirs » ou « Je conserve dans tous les milieux mes manières habituelles ».

Les Big Five sont en fait cinq termes, existants ou nouveaux (« neuroticisme »), qui désignent les centres de ces ensembles statistiques, qui les synthétisent. Ce faisant, ils ne classent pas les personnes en cinq catégories mais fournissent cinq dimensions : chacun d'entre nous est plus ou moins « ouvert », consciencieux, extraverti, agréable et teinté de neuroticisme.

Si - et seulement si - l'expérience que j'ai d'une personne, ou ce que j'entends ou lis à son sujet, me donne d'elle une idée sur ces cinq aspects, alors je la connais globalement, ie j'ai de sa personnalité une représentation minimale : sans lacune, mais approximative

Applications et limites

Les Big Five servent de base à la recherche : un questionnaire standard, le NEO PI-R, permet de les mesurer dans de nombreuses langues, et toutes les questions « grand public » sur la personnalité ont fait l'objet d'études s'appuyant sur eux (voir ci-dessous La personnalité sous l'angle des Big Five).

Nombre de chercheurs néanmoins ont souligné les limites des Big Five. Ils sont légèrement redondants, et pas tout à fait complets. Ils restent à expliquer. Leur existence même est contestée : ils transparaissent dans des réponses subjectives à des questionnaires non dépourvus d'arbitraire ; et pas dans toutes les langues. Ils n'excluent pas d'autres modèles à plus ou moins de facteurs. (voir ci-dessous Défauts)

Description détaillée

Il faut distinguer les différents tests et faire preuve de précautions. Le Neo Pi précise bien que l'on mesure des dimensions en intensité plutôt (beaucoup ou peu de névrosisme par rapport à une norme). Une note faible en extraversion ne veut pas forcément révéler une introversion.Il faut faire attention lors de l'interprétation de tels tests. Une note faible peut révéler une dimension opposée ou une indifférence par rapport à cette dimension. C'est pourquoi il est toujours essentiel d'échanger avec la personne sur son positionnement quant à la dimension mesurée.

L'Extraversion

L'extraversion est marquée par d'intenses interactions avec le monde extérieur. Les extravertis aiment être avec des gens, sont pleins d'énergie et ressentent souvent des émotions positives. Tournés vers l'action, ils tendent à se montrer enthousiastes et à vivement approuver les projets excitants. En groupe ils aiment parler, s'affirment et attirent l'attention à soi.

Les introvertis n'ont pas l'exubérance, l'énergie et le niveau d'activité des extravertis. Ils sont plutôt calmes, effacés, et moins dépendants de la vie sociale. Leur peu d'engagement social ne doit pas être interprété comme de la timidité ou de la dépression ; l'introverti a simplement besoin de moins de stimulation que l'extraverti et de plus de temps pour recharger ses batteries.

Le Névrosisme

Le névrosisme, auquel on se réfère souvent par son opposé : la stabilité émotionnelle, désigne une disposition aux émotions négatives. Ceux dont les descriptions font état d'un fort névrosisme, éprouvent facilement un sentiment négatif comme l'anxiété, la colère, la dépression. Ces personnes sont émotionnellement réactives : elles s'émeuvent face à des événements qui n'affectent pas la plupart des gens, ou en tout cas beaucoup moins. Elles ont plus tendance à ressentir des situations ordinaires comme menaçantes, et des frustrations mineures comme insurmontables. Leurs réactions négatives durent plus longtemps, au point qu'elles sont souvent de mauvaise humeur. Leurs émotions peuvent entraver leur capacité à raisonner, à prendre des décisions, à faire face aux situations stressantes.

A l'opposé, un faible névrosisme désigne des personnes calmes, émotionnellement stables, qui n'éprouvent pas d'humeur négative de manière persistante. Peu de sentiments négatifs n'est pas synonyme d'émotions positives fréquentes, c'est là une caractéristique de l'extraversion.

L'Agréabilité

Le caractère agréable transparaît dans le désir de coopération et d'harmonie sociale. Les individus agréables portent de l'importance à la cohésion avec autrui et se montrent pleins d'égards, amicaux, serviables, généreux et prêts a transiger pour concilier leurs intérêts avec ceux des autres. Les personnes agréables ont aussi une vision optimiste de la nature humaine. Ils pensent que les gens sont foncièrement honnêtes, fiables, "bien".

Les individus désagréables mettent leur intérêt personnel avant la cohésion avec autrui. Ils sont généralement insoucieux du bien-être des autres et de ce fait peu enclins à faire un effort pour eux. Parfois leur scepticisme quant aux motivations d'autrui les rend soupçonneux, inamicaux, fermés à toute coopération.

Le caractère agréable est à l'évidence un avantage pour devenir et rester populaire. Les personnes agréables sont plus aimées que les personnes désagréables. D'un autre côté, le caractère agréable n'est pas favorable dans des situations qui requièrent des décisions dures ou absolument objectives. Les personnes désagréables peuvent faire d'excellents scientifiques, critiques, ou soldats.

On évite de rattacher au caractère agréable les termes "altruiste" et "égoïste" parce qu'"altruisme" est un terme en usage en Biologie évolutionniste avec un sens fondamentalement différent de l'agréabilite.

La Conscience

Le caractère consciencieux dit comment nous contrôlons, régulons et dirigeons nos impulsions. Les impulsions ne sont pas mauvaises en soi : occasionnellement des contraintes temporelles exigent une décision immédiate, et suivre notre élan premier peut être une réponse efficace ; et dans un contexte ludique ce peut être plus amusant.

Les individus impulsifs peuvent être perçus comme hauts en couleurs, boute-en-train. On leur reproche cependant de manquer d'ambition, de ne pas pouvoir compter sur eux et de ne pas savoir respecter les bornes.

Les avantages d'un fort caractère consciencieux sont évidents. Les individus consciencieux évitent les ennuis et réussissent avec brio en cernant et planifiant leurs objectifs et en maintenant leur ligne de conduite. Ils sont également perçus positivement par autrui, comme intelligents et fiables. Côté négatif, ils peuvent être des perfectionnistes compulsifs et des bourreaux de travail. Des individus extrêmement consciencieux peuvent être considérés comme ternes et ennuyeux.

L'Ouverture à l'expérience

L'ouverture à l'expérience distingue les personnes imaginatives et créatives des personnes terre-à-terre et conventionnelles. Une personne « ouverte » est curieuse intellectuellement, apprécie l'art, est sensible à la beauté. Elle est, plus qu'une personne « fermée », consciente de ses sentiments. Elle possède souvent des convictions peu conventionnelles et individualistes, même si ses actions se conforment à l'usage.

Une personne peu « ouverte » a plutôt des intérêts restreints, communs. Elle préfère le simple, le direct, l'évident au complexe, à l'ambigu, au subtil. Elle peut porter aux arts et aux sciences de la suspicion, considérant ces activités comme abstruses ou sans utilité pratique. Elle préfère la familiarité à la nouveauté ; elle est conservatrice et hostile au changement.

L'ouverture est corrélée fortement avec la créativité (mesurée par des tâches comme imaginer différents usages pour un objet). D'autre part, une personne "ouverte" donne l'impression d'être intelligente, car elle est curieuse et cultivée. Cependant, cette dimension est indépendante du quotient intellectuel. Cela signifie qu'une personne avec un fort QI peut avoir une ouverture faible et que son expertise sera centré sur un domaine particulier. (v. ci-dessous La personnalité sous l'angle des Big Five. Les psychologues associent souvent l'ouverture à une bonne santé mentale et a la maturité. Les styles de pensée « ouvert » et « fermé » ont pourtant chacun leur avantage dans un certain contexte : l'aspect intellectuel de la personne ouverte peut être bénéfique à un professeur, mais la recherche a montré qu'à une pensée fermée répondent de meilleures performances professionnelles dans la police, la vente et un certain nombre de services.

Relations des Big Five entre eux

Beaucoup d'études font apparaître une corrélation négative entre extraversion et névrosisme : qui éprouve aisément des émotions négatives se montre moins social, moins enclin au dialogue.

La personnalité sous l'angle des Big Five

Les Big Five ont servi de base à l'étude des grandes questions sur la personnalité : a-t-elle des racines biologiques, est-elle héréditaire, est-elle liée au sexe, à l'intelligence, quel impact à la culture dans laquelle grandit et vit la personne, évolue-t-elle ?

La question première pour les chercheurs cependant, c'est combien les différences de personnalité, à situation égale, produisent des différences de conduite.

Des mesures par test au comportement observé

Dans un certain nombre de méta-analyses, on trouve des corrélations entre les mesures des Big Five et divers aspects du comportement :

  • la performance professionnelle - le caractère consciencieux lui est associé, quel que soit le métier et quels que soient les critères d'évaluation, tandis que l'extraversion est un facteur positif dans les métiers impliquant beaucoup d'interactions, et l'ouverture plus spécialement pour les formateurs (Barrick et Mount, 1991, 1998) ;
  • les troubles de la personnalité - à chacune des dix catégories du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM) correspond un profil unique sur les Big Five ; ces profils ont en commun un névrosisme élevé et une faible agréabilite (Saulsman et Page, 2004) ;
  • les habitudes de vie - le tabagisme, corrélé à un haut niveau de névrosisme et un bas niveau d'agréabilite et de caractère consciencieux ; l'écoute de différents styles de musique, très lié à l'ouverture.

Personnalité et biologie

L'extraversion a été associée à une plus grande sensibilité du système dopaminergique mésolimbique aux gratifications (Depue & Collins, 1999). Ceci explique en partie le fort taux d'émotions positives qu'on observe chez les extravertis, puisqu'ils ressentent plus intensément l'excitation d'une récompense. Cela suggère par ailleurs que l'apprentissage par renforcement serait plus efficace chez les extravertis, ce renforcement étant plus fort.

L'ouverture a été associée à l'activité du système dopaminergique ascendant et aux fonctions du cortex préfrontal dorsolatéral (De Young, Peterson et Higgins, 2005), zone du cerveau qui se trouve être particulièrement activée par les tests de QI.

Hérédité

Chacun des cinq facteurs laisse apparaître une influence et des gènes et de l'environnement. Les études de jumeaux suggèrent que ces effets sont à peu près égaux (Kerry Jang, 1996).

L'ouverture a été trouvée héréditaire avec un facteur 0.4 (0 : pas d'hérédité, 1 : les enfants reproduisent exactement les valeurs des parents). L'accès aux études universitaires constitue un facteur environnemental positif.

Personnalité et intelligence

L'intelligence est légèrement corrélée à l'ouverture (v. ci-dessus #L'Ouverture à l'expérience). Il se trouve que certaines propositions visant à mesurer l'ouverture sont aussi des éléments de mesure du quotient intellectuel (par exemple, "J'ai un vocabulaire riche").

Personnalité et culture

Les valeurs moyennes des Big Five dans différents pays varient en fonction de la culture, comme a pu le montrer la recherche en les mettant en rapport avec les traits culturels de Geert Hofstede: individualisme, différences de pouvoir, masculinité, évitement de l'incertitude. L'extraversion moyenne est plus élevée dans une société valorisant l'individualisme, alors qu'au sein d'une culture admettant des relations de pouvoir très inégalitaires, les gens montrent un caractère consciencieux quelque peu plus élevé.

Développement et changement

Le début de l'âge adulte voit évoluer la personne en moyenne sur les cinq aspects, son agréabilite et son caractère consciencieux augmentant et son extraversion, son neuroticisme et son ouverture à l'expérience diminuant.

Passés trente ans, la personnalité est stable en règle générale. Aussi bien les études longitudinales, qui suivent des personnes sur une longue période, que les données transversales, qui comparent différentes tranches d'âge, montrent une remarquable stabilité à l'âge adulte (McCrae et Costa, 1990). Cela ne signifie pas que la personne ne peut pas changer sur ces cinq aspects, de par les aléas de la vie ou le travail sur soi, mais que dans les faits la plupart des gens après trente ans ne changent guère.

Défauts

Valeur descriptive

Les Big Five ne sont pas totalement indépendants les uns des autres (v. ci-dessus #Relations des Big Five entre eux), donc une description qui évalue quelqu'un sur chacun d'eux est partiellement redondante.

Ils ne sont pas non plus totalement complets, non seulement les corrélations observées avec la religiosité, le caractère économe, l'honnêteté ou le caractère manipulateur, n'expliquent pas ces traits, mais certains termes relatifs à la personnalité ne semblent significativement corrélés à aucun d'eux : le snobisme, le sens de l'humour, la masculinité / féminité, l'identité, l'idée de soi, la motivation. Ce serait des aspects moins apparents de la personnalité, ou plus dépendants du contexte, les Big Five indiquant des traits aisément observables chez un inconnu - de sorte qu'ils ont pu être appelés "psychologie de l'étranger" (McAdams, 1995).

Faiblesses méthodologiques

La méthode utilisée pour mettre en évidence les Big Five, l'analyse factorielle, engendre plusieurs ensembles possibles de facteurs, mais les Big Five sont le seul ensemble reproduit dans des études variées. Toutefois, les données sur lesquelles s'applique cette analyse, les réponses a des questionnaires sur soi-même ou sur une connaissance, sont subjectives.

Beaucoup d'applications à la recherche se sont appuyées uniquement sur des auto-descriptions, et dans le cas d'études comparatives comme celles entre sexes et entre cultures (v. ci-dessus), les écarts observés pourraient refléter surtout des différences dans la façon de répondre aux questions.

Recherches en cours et à venir

La personnalité sous l'angle des Big Five

Quel trait de la personnalité influence quoi dans la vie de l'individu ? La recherche continue d'étudier les relations entre Big Five d'une part, performance professionnelle et habitudes de vie d'autre part (v. ci-dessus #Des mesures par test au comportement observé). Leur impact est mesuré sur les postes de direction, de vente, et une liste croissante d'autres métiers.

Comment se traduisent et évoluent les Big Five durant l'enfance ? Cette lacune quant au développement de la personnalité (v. ci-dessus Développement et changement) commence juste à être comblée : un questionnaire adapté a l'évaluation de cette tranche d'âge a été récemment publié, le Five Factor Personality Inventory - Children (McGhee, Ehrler & Buckhalt, 2007). La recherche a cependant déjà mis au jour des relations entre les Big Five et l'adaptation sociale et émotionnelle de l'enfant (Ehrler, Evans et McGhee, 1999), ainsi qu'avec les résultats scolaires (Ehrler, 2005).

Les Big Five en cause

Les Big Five sont-ils les "bons" facteurs ? Leur mise en évidence n'est pas universelle : faute peut-être d'un lexique suffisamment varié, les études ne trouvent pas aux Hongrois de facteur Agréabilité simple (Swirmak et De Raad, 1994), ou le trouvent mais pas d'autres facteurs (De Fruyt, McCrae, Szirmak et Nagy, 2004).

Elle n'est pas non plus exempte de préalables théoriques : les données traitées par analyse factorielle sont en partie un choix du chercheur, et peuvent donner sept facteurs (Cloninger, Svrakic et Przybeck, 1993), ou dix-huit (Livesley et Jackson, 1986), ou seulement trois (CITE). Les ensembles à sept et dix-huit facteurs ont montré des forces et des faiblesses pour ce qui est de refléter des symptômes psychiques chez des sujets non hospitalisés (Bagby, Marshall, Georgiades, 2005) et chez des patients psychiatriques (De Fruyt, de Clercq, van de Wiele, van Heeringen, 2006).

Du constat à l'explication

Pourquoi les qualificatifs qui décrivent la personnalité se regroupent par corrélation comme ils le font ? Par exemple, quelle structure mentale peut sous-tendre, quel mécanisme peut rendre compte à la fois de la méticulosité et du sens de l'organisation, tous deux aspects du caractère consciencieux ? Plusieurs théories tentent de l'expliquer, dont la Théorie de l'Investissement Social, et la Théorie des Cinq Facteurs (TCF) de Costa et McCrae.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Allport, G. W. & Odbert, H. S. (1936). Trait names: A psycholexical study. Psychological Monographs, 47, 211.
  • Barrick, M. R., & Mount M. K. (1991). The Big Five Personality Dimensions and Job Performance: A Meta-Analysis. Personnel Psychology, 44, 1-26.
  • Bagby, R. M., Marshall, M. B., Georgiades, S. (2005), Dimensional personality traits and the prediction of DSM-IV personality disorder symptom counts in a nonclinical sample. Journal of Personal Disorders, 19(1):53-67.
  • Cattell, R. B. (1957). Personality and motivation: Structure and measurement. New York: Harcourt, Brace & World. Journal of Personality Disorders, 19(1):53-67.
  • Cloninger, C. R., Svrakic, D. M., Przybeck, T. R. (1993). A psychobiological model of temperament and character. Archives of General Psychiatry, 50(12), 975-990.
  • De Fruyt, F., McCrae, R. R., Szirmák, Z., & Nagy, J. (2004). The Five-Factor personality inventory as a measure of the Five-Factor Model: Belgian, American, and Hungarian comparisons with the NEO-PI-R. Assessment, 11, 207-215.
  • De Fruyt, F., De Clercq, B. J., van de Wiele, L., Van Heeringen, K. (2006). The validity of Cloninger's psychobiological model versus the five-factor model to predict DSM-IV personality disorders in a heterogeneous psychiatric sample: domain facet and residualized facet descriptions. Journal of Personality, 74(2), 479-510.
  • Depue, R. A., & Collins, P. F. (1999). Neurobiology of the structure of personality: Dopamine, facilitation of incentive motivation, and extraversion. Behavioral and Brain Sciences, 22, 491-517.
  • DeYoung, C. G., Peterson, J. B., & Higgins, D. M. (2005). Sources of openness/intellect: cognitive and neuropsychological correlates of the fifth factor of personality. Journal of Personality, 73, 825-858.
  • Digman, J. M. (1997). Higher-order factors of the Big Five. Journal of Personality and Social Psychology, 73, 1246-1256.
  • Goldberg, L. R. (1981). Language and individual differences: The search for universals in personality lexicons. In Wheeler (Ed.), Review of Personality and social psychology, Vol. 1, 141-165. Beverly Hills, CA: Sage.
  • Goldberg, L. R. (1990). An alternative “description of personality”: The big-five factor structure. Journal of Personality and Social Psychology, 59, 1216-1229.
  • Goldberg, L. R. (1993). The structure of phenotypic personality traits. American Psychologist, 48, 26-34.
  • Harris, J. R. (2006). No two alike: Human nature and human individuality. WW Norton & Company.
  • Jang, K., Livesley, W. J., Vemon, P. A. (1996). Heritability of the Big Five Personality Dimensions and Their Facets: A Twin Study. Journal of Personality, 64, 577-591.
  • Jefferson, T., Herbst, J. H., & McCrae, R. R. (1998). Associations between birth order and personality traits: Evidence from self-reports and observer ratings. Journal of Research in Personality, 32, 498-509.
  • John, O. P. (1990). The "Big Five" factor taxonomy: Dimensions of personality in the natural language and in questionnaires. In L. A. Pervin (Ed.), Handbook of personality: Theory and research (pp. 66-100). New York: Guilford.
  • Livesley, W. J., Jackson, D. N. (1986). The internal consistency and factorial structure of behaviors judged to be associated with DSM-III personality disorders. American Journal of Psychiatry, 143(11), 1473-4.
  • McAdams, D. P. (1995). What do we know when we know a person? Journal of Personality, 63, 365-396.
  • McCrae, R. R. (1996). Social consequences of experiential openness. Psychological Bulletin, 120, 323-337.
  • McCrae, R. R. & Costa, P. T. (1990). Personality in adulthood. New York: The Guildford Press.
  • McGhee, R.M., Ehrler, D.J., & Buckhalt, J. (2007). Five Factor Personality Inventory - Children (FFPI-C). Austin, TX: Pro-Ed.
  • Mount, M. K. & Barrick, M. R. (1998). Five reasons why the "Big Five" article has been frequently cited. Personnel Psychology, 51, 849-857.
  • Norman, W. T. (1963). Toward an adequate taxonomy of personality attributes: Replicated factor structure in peer nomination personality ratings. Journal of Abnormal and Social Psychology, 66, 574-583.
  • Saulsman, L. M. & Page, A. C. (2004). The five-factor model and personality disorder empirical literature: A meta-analytic review. Clinical Psychology Review, 23, 1055-1085.
  • Szirmak, Z., & De Raad, B. (1994). Taxonomy and structure of Hungarian personality traits. European Journal of Personality, 8, 95-117.
  • Tupes, E. C., & Christal, R. E. (1961). Recurrent personality factors based on trait ratings. USAF ASD Tech. Rep. No. 61-97, Lackland Airforce Base, TX: U. S. Air Force.
  • Tyler, G., Newcombe, P. & Barrett, P. (2005). The Chinese challenge to the Big-5. Selection & Development Review, 21, 10-14.
  • Tyler, G. & Newcombe, P. (2006). Relationship between work performance and personality traits in Hong Kong organisational settings. International Journal of Selection & Assessment, 14, 37-50.

Liens externes


Cet article est régi pour les droits associés par la licenceLicence de documentation libre GNU. Utilise du matériel provenant dearticle"Big_Five_(psychologie)".

ZERAIBI Akim